vendredi 29 juin 2012

jeudi 28 juin 2012

Albert Einstein



Je crois qu'il restera toujours mon préféré, ce mélange de génie, de perspicacité et d'intelligence des situations...




mercredi 27 juin 2012

Light me Up

I believe I can touch the Sky

J'ai souvent des envies d'ailleurs

Réflexion du jour

Morano "adore le couscous et les bricks à l'oeuf"...c'est un des titres phares d'Europe 1, ce soir...cela fait deux fois que j'entend la nouvelle passer en boucle, cela me fait sourire...elle ferait mieux de laisser courir ces rumeurs de racisme, qui s'eteindront toutes seules, plutôt que de les raviver avec des arguments tendancieux, le moi "j'aime bien les Japonais, alors je mange du sushi", cela à plutôt un air de Titanic que de fin de tunnel.

J'aime beaucoup le street art

J'aime beaucoup le street art, je pense qu'il est l'expression d'un talent qui ne s'arrête pas au limite des cadres, je le trouve plus créatif, plus respectueux de son public, et souvent plus en avance, que bien d'autres formes d'art.
Bansky est un de ces artistes que j'apprecie, donner un apercu du talent de ce Britannique en quelques mots, n'est pas simple, j'aime assez la baseline de son facebook; cela lui ressemble

"When I was a kid I used to pray every night for a new bicycle.
Then I realised God doesn’t work that way, so I stole one and prayed for forgiveness."




mardi 26 juin 2012

Dans un environnement banal à un moment inapproprié, la beauté peut elle être reconnue ?

J'ai décidé de reprendre le conservatoire en septembre, mais pas pour rejouer de la guitare classique (dix ans, cela suffit), mais pour apprendre le violon, quelque chose qui me trotte dans la tête depuis déjà longtemps, je cherchais le dernier enregistrement de Joshua Bell, quand je suis tombé sur le recit de l'experience menée par le Washington Post en 2007, grandiose...
En quelques mots :
Washington, jeudi 12 janvier 2007. Au somment de l’escalator de la station Plaza, à une heure de grande affluence. Un homme blanc, d’une quarantaine d’année, habillé décontracté, pose l’étui de son violon ouvert à ses pieds et commence à jouer de son violon. Des dizaines de personnes pressées ou absorbées dans leurs pensées passent devant lui sans le remarquer. Au bout de trois minutes quand même, un homme d’âge moyen ralentit un peu le pas, tend l’oreille, puis repart pour rattraper le temps perdu. Une minute plus tard, le violoniste reçoit son premier pourboire. Un billet d’un dollar qu’une femme jette dans l’étui en passant, sans ralentir le pas. Encore quelques minutes et quelqu’un s’adosse au mur pour écouter la musique, mais regarde l’heure sur son portable et repart, probablement à regret Quand on est petit, on a plus de temps. Un enfant d’environ trois ans ralentit sa marche forcée, s’arrête net pour écouter et regarder le violoniste. Tiré par sa mère et par la manche, le charmant petit bonhomme repart à contre cœur en se contorsionnant pour ne pas perdre de vue le musicien.

Quand le violoniste s’arrête de jouer, personne n’applaudit ni ne manifeste le moindre signe d’intérêt. En 45 minutes, un millier de personnes sont passées. 27 ont donné de l’argent sans s’arrêter, pour un montant de 32 dollars et 17 centimes. Sept se sont arrêtés environ une minute. Une femme, une seule, a reconnu le mystérieux violoniste et s’est attardée.

De qui s’agissait-il ? Du plus grand violoniste du monde, l’un des meilleurs musiciens du monde, Josh Bell. Il a exécuté l’une des pièces les plus difficile du répertoire : la chaconne de Jean Sébastien Bach, puis l’Ave Maria de Schubert et une pièce de Massenet, sur un Stradivarius d’une valeur de 3,5 millions de dollars. Trois jours avant sa prestation, Bell jouait à guichet fermé au Symphony Hall de Boston, où les places valaient en moyenne 100 dollars.

L’expérience a été imaginée par le Washington Post, dont le journaliste se posait la question de savoir si dans un environnement banal à un moment inapproprié, la beauté pouvait être reconnue. Il semble que pour quelqu’un de trois ans, ce soit possible mais qu’ensuite, ce soit exceptionnel

Comment cela marche ?

"Comment cela marche ? ", c'est ma phrase préférée en ce moment, j'adore cette expression...c'est idéal pour nouer une conversation, beaucoup mieux que de parler du temps, et puis j'ai appris des tas de choses depuis que je l'utilise, qu'en consacrant 10 000 heures à faire quelque chose, tu deviens un expert, que tu n'utilises pas 10% de ton cerveau, mais la totalité à des moments différents, autrement ton cerveau ne ferait que 10% de sa taille, que la mémoire se fixe quand tu dors, que le palais de Tokyo n'organise pas d'expos intéressantes parce qu'ils n'ont pas assez d'argent, que le plat du jour dans le restaurant, c'est le plat composé avec tout ce qui risque d'être périmé, que pour conduire un métro, tu dois avoir une formation de deux ans, que pour blanchir les dents, le dentiste te fournit une solution à base d'acide à hauteur de 16%, que ce qui intéresse Bolloré avec Autolib, ce n'est pas la rentabilité économique à court terme, mais à long terme, qu'un chirurgien qui joue aux jeux vidéos en moyenne 3 heures par semaine, fait 37% de moins d'erreurs en salle d'opération, qu'un chirurgien qui ne joue pas, et qu'il suture 27% plus vite, qu'il y a 170 000 combinaisons possibles de boissons dans un Starbucks et 17 420 Starbucks dans le monde, qu'il faut mettre une sous couche spécifique quand tu peint un mur humide, que pour destabiliser quelqu'un il suffit de le faire sortir de sa zone de compétence ou d'habitude, qu'un Etat qui emprunte sur les marchés financiers à plus de 7% a 10 ans à besoin d'un point de croissance supplémentaire annuel minimum par pourcentage excédant les 7%

J'adore cette expression "Alors comment cela marche ? " " Alors, comment ça marche ?"...

早安

很多時候
我們不是真的要堅強
是被迫在堅強




lundi 25 juin 2012

Un défilé des scalènes traité à temps, se corrige trés bien

Cela va faire un mois que tout va bien, c'est chouette, c'est terminé, j'ai du mal à y croire...cela fait du bien, je fais encore mes exercices de kiné tous les jours, mais je n'ai plus les mains engourdies le matin, pas de fourmillement, tout va bien, et cela fait vraiment du bien.

Un défilé des scalènes traité à temps, se corrige très bien, en plus cerise sur le gâteau, la rééducation des épaules a permis de supprimer ce mal de dos que j'avais en permanence tout au long de la journée.
A partir de 10h, sur une échelle de 1 à 10, j'avais mal à 1, et a 22h, j'étais à 10, aujourd'hui, je suis à zéro toute la journée, c'est chouette, quel gain en terme de bien être et de qualité de vie

J'ai eu plusieurs grandes chances :
La première est d'avoir un médecin généraliste hyper compétent avec un grand sens de l'écoute et surtout tenace, quand je lui disais "Ce n'est pas grave, ce n'est pas très invalidant, cela doit être golfique", elle me disait "oui, bien sûr mais on va quand même regarder ce que c'est"...et elle a trouvé le moyen de poser le bon diagnostic sur ce problème, alors que 95% de ses collègues m'auraient dit " très bien, au revoir...vous avez votre carte vitale ?"

La seconde, c'est ce professeur à Saint Antoine, grosse personnalité, qui se sent engagé par la demande de mon généraliste et qui me trouve le bon kiné dans son staff, qui lui demande de me rappeler, ce qui me permet d'avoir un kiné compétent et qui comprend ce qu'est un défilé des scalènes...ce qui est important et pas si évident que cela, à la dernière séance, le kiné me dit, dans notre profession, nous voyons très rarement des défilés des scalènes, et puis les pathologies que nous traitons dans la majorité des cas, sont exactement à l'inverse des vôtres, il faut leur faire baisser les épaules, et ramener en avant, vous c'est tout le contraire.

La troisième avoir un ostéo, qui sait ce qu'est un défilé des scalènes, et qui est capable de le traiter, le protocole du kiné entraîne des tensions importantes (dans le cou, au niveau des pectoraux...), que quelqu'un puisse vous manipuler pour débloquer les points de tensions, c'est juste vital.

Cela a été un élément important de la suppression de mon défilé des scalènes, à la fin j'avais juste les deux derniers doigts de ma main droite de bloqué le matin, mais vraiment très bloqué, j'avais mal, je le dis au kiné deux fois, nous continuons avec le protocole de PEET, et mes deux doigts restent bloqué, je le dis à l'ostéo, une fois, elle me dit ok, me manipule au niveau du coude, je n'ai plus jamais eu mal.

La dernière chance ? C'est moi, j'ai fait tout ce qui fallait pour corriger ce problème et mettre en place la rééducation, j'ai écouté tout ce que l'on m'a dit, saisi toutes les opportunités qui se sont présentées, écouté toutes les personnes compétentes sur le sujet, je fais mes exercices de kiné tous les jours, cela ne prends que 30 minutes / jour, ce n'est rien...et j'ai réglé ce problème.


En conclusion un défilé des scalènes traité à temps, se corrige très bien.


Dans la série des bonnes adresses :

Un bon medecin généraliste ?
Le Docteur Family Delphine - 75 boulevard Voltaire - 75011 Paris

Un bon ostéopathe capable de traiter un défilé des scalénes ?
Auguet - 28 boulevard Richard Lenoir -75011 Paris

Pour le kiné ? N'importe quel kiné, s'il ou elle est capable de vous expliquer le protocole de PEET
(ensemble des exercices à faire pour corriger votre défilé)





vendredi 22 juin 2012

Réflexion du jour

Before you diagnose yourself with depression.... Je crois que cette citation est la seule chose réellement censée qu'il ait dit dans sa vie.

Extrêment fort et incroyablement près

"....Il y avait un tas de trucs qui me faisaient paniquer comme les ponts suspendus, les germes, les avions, les artifices...les echafaudages, les plaques d'égout ou de métro, les sacs sans propriétaire, les chaussures, les gens à moustache, la fumée, les noeuds, les gratte-ciel, les turbans. Une grande partie du temps, j'avais l'impression d'être au milieu d'un immense océan noir, ou au coeur de l'espace, mais pas de la façon qui aurait été passionnante pour moi. Simplement tout était incroyablement loin de moi...C'était pire la nuit...."

mercredi 20 juin 2012

be what you are

Cette image m'a fait penser à un article que j'ai lu ce matin, qui relatait les resultats d'une étude américaine en résumé : 30 minutes de méditation par jour sont bénéfiques pour le developpement du cerveau, et le bien être, c'est ce qu'ils appellent l'IBMT (Integrative body mind training)...après tout est une question de personne et de pratique


Réflexion du jour

Never regret anything that made you smile...

mardi 19 juin 2012

過去了就過去了

過去了就過去了
再也回不來
就像我們從前
都已經變成回憶

... 我很清楚記得你笑的樣子
我很清楚記得你說我愛你的樣子
我很清楚記得你撒嬌的樣子

但是我也很清楚記得你已經不屬於我了
 
 

Elliott Erwitt

J'adore ce photographe, il a le regard que j'essaye d'avoir, il m'a touché il y a trés longtemps avec ce portrait de Marylin, qui est pour moi certainement l'une des plus belle photo de Marylin, ce fut la porte d'entrée sur son travail, juste fantastique, je n'ai pas trop de mot pour le qualifier, l'expliquer, dans son cas, les mots sont trop limitatifs ; Erwitt aime les enfants, les chiens, les stars, la mer, et un subtil mélange satirique de tout...
J'ai vu son expo la semaine dernière à Venise, formidable, 150 clichés selectionnés par Elliott Erwitt en personne comme étant ses meilleures photos, à voir absolument

Le monde est une scéne extraordinaire et parfois surprenante, c'est pour moi, ce qui ressort vraiment de ses images.












































Réflexion du jour

J'ai envie de voir un film avec une histoire simple et des gens qui sourient...Je n'ai pas dit tarte...

jeudi 14 juin 2012

mardi 12 juin 2012

Réflexion du jour

Je pars toujours à l'avant dernière chanson comme ça le film continue éternellement

mercredi 6 juin 2012

Réflexion du jour

Il y a des gens que tu as dans le cœur. C'est comme ça, ils sont là tout le temps.
C'est simple et cela fait du bien.

Les gens sont gentils avec moi

J'ai déjeuné ce midi avec quelqu'un qui n'aime pas les gens, et en ne l'écoutant pas m'expliquer à quel point le monde est pourri, une pensée en entraînant une autre, cela m'a fait pensé à ce matin.
Comme 3 fois par semaine, j'étais à Saint Antoine...cet hôpital, la première fois que j'y suis allée, cela m'a collé le cafard, tout était gris, froid, sinistre...aujourd'hui cela va bien,  j'y vais relax ; les gens sont gentils avec moi, je m'arrête avant chaque séance dans le café situé devant l'entrée, les serveurs me demandent des nouvelles, m'apportent un café allongé sans que je n'ai rien à demander, idem pour le kiosque à journaux,  le staff des kinés, ou le personnel que je croise...en fait, si tu souris, les gens sont gentils, et je souris souvent...et puis je suis petite, je présente bien, et quand je suis inquiète, j'ai l'air perdue, cela doit jouer aussi.

Globalement, c'est pareil dans ma vie de tous les jours, les gens sont gentils avec moi, je crois que j'ai de la chance, je vais continuer à sourire.

mardi 5 juin 2012

Sorry for the inconvenience

Sorry for the inconvenience, we are trying to change the world...J'adore

Je me suis fait Barbara...

"Personne ne le sait mais il y a 15 jours, je me suis fait Barbara, tu vois...pas mal, mais pffffff", cette phrase vient de la table située juste à côté de nous dans les salon du Train Bleu, je regarde les deux types qui discutent ainsi de Barbara, profil cadre sup, Black Berry sur la table, note book pour l'un, costume de marque pour les deux...je souris, et interieurement je me dis, si c'est vraiment le premier pote à qui tu parles des performances sexuelles de Barbara, ce n'est certainement plus le seul au courant, parce qu'avec le volume sonore avec lequel tu parles, tout le Train Bleu est au courant, voir tout Gare de Lyon.

Qu'un type sorte avec sa secretaire un jour, chacun fait ce qu'il veut, j'ai connu des situations plus difficiles à gérer que cela, mais cela manque franchement d'élégance d'aller crier sur les toits qu'au final, elle n'est pas terrible au lit et d'ailleurs d'en parler tout court.

Le manque d'élégance et de fairplay me géne toujours, je suis souvent dure, intransigeante dans ce que je veux, exigeante, mais je suis toujours fairplay.

Des situations plus difficile à gérer qu'un type qui se fait sa secretaire un soir ? J'ai commencé ma vie active dans le milieu de la GSA et là Dallas et Dynastie, c'est ma vie chez les nonnes par rapport à ce que j'ai pu connaitre...la femme de Carlos en crise parce que son mari sortait avec une fille différente toute les semaines et qui venait faire le cirque, un fiancé trompé qui fait une tentative de suicide sur le parking du magasin, les scandales d'ex, de gens trompés qui crisent en surface de vente, les parties de jambe en l'air que tu couvres....les coups, (d'ailleurs une remarque, il est plus facile d'arrêter une baston entre deux hommes qu'entre deux femmes quand tu es une femme, en tout cas) les cris, les pleurs, les rancunes et toi tu géres tout cela pour faire avancer les gens dans le même sens, garder une unité pour la boîte et preserver ce qui peut l'être.

C'était un début trés interessant dans la vie active, je crois que c'est depuis ce moment là, que plus rien ne me choque, cela ne veut pas dire que j'approuve, mais j'ai vu tellement de choses, que cela ne me choque plus, il y a des choses qui me génent mais je peux tout entendre.

Une dernière anecdote, un truc qui m'avait fait sourire à l'époque, mon assistante m'explique que l'on a un problème, entre la responsable du service client et le responsable administratif, (problème dans le vocabulaire de Laurence, voulez dire partie de jambes en l'air) je me dis "ok  ils sortent ensemble", ils étaient tout les deux mariés et pas ensemble, mais les conjoints étaient des extérieurs de la société, je me dis "bon, qu'est ce qui ne va pas ?" , en fait la responsable de service client sortait avec la femme du responsable administratif, et là, c'est clair, il y avait une situation conflictuelle, Philippe appréciait très moyen d'avoir découvert avec qui sa femme le trompait, il y avait une espèce de double effet Kiss Cool compliqué à gérer, j'ai du en muter un pour éviter que cela finisse mal...cela faisait beaucoup rire Carlos, qui me laissait gérer les coléres de son dragon de femme...on aurait dit des gosses dans un magasin de bonbons.



lundi 4 juin 2012

Give a Gun...Give a Bank

J'adore ce dessin...il résume trés bien beaucoup de choses.

2954 ....CAC 40...la bourse et moi

Damn, le CAC est à 2954 points, dire qu'il y a moins d'un an les analystes nous rabachaient que le double dip n'était pas possible, la moyenne à4 jours, a coupé la MM9 à la descente, idem pour la MM9 avec la MM15... et le tout sur des volumes, rien ne va dans le bon sens, il faut continuer à regarder vers le haut, plus cela descend, plus les potentialités de gain sont importants...mais parfois, cela frôle la folie : Alcatel Lucent, Natixis, Technicolor, Credit Agricole.. tous en dessous des 3 euros, c'est vrai que ces boites ne sont plus des boites bankables depuis longtemps, mais quand même, on peut citer les 3/4 des valeurs du CAC qui sont massacrées....C'est hallucinant....c'est difficile de rester positif.
J'entends "j'ai acheté 10 Ke de facebook" à son cours d'intro, il y a 15 jours...la valeur a perdu 40%...moi même j'ai failli acheter du facebook, et dans un air de bon sens sorti de nulle part, j'ai annulé mon ordre 15 minutes avant l'ouverture, trop speculatif...Aujourd'hui, à - 40, tu fais une croix, c'est trop tard pour sortir, il faut attendre que cela remonte, que veut tu dire à un acheteur de facebook..."Cela remontera, c'est sûr."

Une des premieres régles que tu apprends à la bourse, c'est que quand tu achetes une valeur, tu dois fixer son prix de vente à la hausse (celui que tu esperes avoir) comme à la baisse (combien tu acceptes de perdre, si cela ne fonctionne pas comme tu le souhaites)

Les gens ont toujours tendance à se dire "ouais, je vais le vendre à +10%, + 20%", mais ils ne reflechissent pas à la possibilité que la valeur descende...et là dans des marchés tels que l'ont connait depuis 3 ans, tu te fais enliser, pour gagner 10, tu dois accepter le risque de perdre 5, sinon ne joue pas.

Etat d'esprit du jour

Into the wild...



Y a-t-il un génocide invisible des femmes en Asie ?

"C'était une information comme il y en a des milliers dans les rubriques des faits divers. Un petit article du Hindustan Times, paru le 19 avril, qui signalait que, pour la deuxième fois dans la même semaine, on avait trouvé, dans la ville de Gurgaon, non loin de New Delhi, une petite fille tout juste née et déjà abandonnée. La première sous un arbre, la seconde dans une poubelle. Dans sa dernière phrase, l'auteur de l'article rappelait que, selon le recensement de 2011, le sex-ratio à Gurgaon était tellement déséquilibré qu'il naissait 853 filles pour 1 000 garçons.

On a beau savoir, depuis de nombreuses années, que les avortements sélectifs sont monnaie courante en Inde, ce genre de chiffres est toujours un choc. Le phénomène est tel que les journaux indiens emploient fréquemment l'expression de "female fœticide" (fœticide féminin), qui est même devenue un mot-clé dans The Times of India. Pour me rafraîchir la mémoire, j'ai récupéré quelques autres études et données chiffrées. Le sex-ratio "normal" chez l'homme est d'environ 105 garçons pour 100 filles à la naissance et c'est, par exemple, ce que l'on constate en France. Il peut y avoir quelques fluctuations de quelques points autour de cette proportion, mais rien d'énorme. Il naît naturellement plus de garçons que de filles et, au fil du temps, les deux populations s'équilibrent (les hommes ont plus d'accidents et sont plus "fragiles" que les femmes), puis le rapport s'inverse, puisque ces dames vivent plus longtemps que ces messieurs. Ainsi, en France, pour 100 femmes de 65 ans et plus, il ne reste plus que 74 hommes dans la même tranche d'âge. Au total, sur la population générale, on compte 96 Français pour 100 Françaises.

Chez les deux géants asiatiques que sont l'Inde et la Chine, le sex-ratio à la naissance a depuis un bon moment quitté les rives de la normalité, avec respectivement 112 et 113 garçons pour 100 filles. La raison est à la fois culturelle, politique et technologique. Culturelle d'abord, car c'est la préférence pour les mâles, encore très marquée dans ces sociétés, qui est le moteur premier des avortements sélectifs. Technologique car, même s'il ne faut pas oublier que des infanticides de filles existent depuis toujours, l'ampleur du phénomène s'explique par la généralisation de l'échographie au cours des dernières décennies, qui permet de déterminer le sexe du fœtus. Politique enfin, car le désir des Etats de contrôler la démographie et d'abaisser le taux de fécondité (avec par exemple la politique de l'enfant unique en Chine) met une pression supplémentaire sur les familles. Les mêmes Etats ont donc introduit des lois pour juguler les IVG anti-filles, et la Chine, qui était grimpée à un sex-ratio de 120 garçons pour 100 filles au cours des années 2000, avec un pic à 137 garçons pour 100 filles dans la province du Jiangxi en 2004, a vu ce chiffre sensiblement baisser dernièrement (même s'il faut parfois se méfier des statistiques officielles).

En Inde, en revanche, le "fœticide féminin" ne semble pas vraiment sur le déclin, comme l'a expliqué une étude parue en 2006 dans The Lancet. La sélection prénatale s'avère particulièrement redoutable dans le cas où les premiers enfants nés sont de sexe féminin. Si le couple a déjà une fille, le sex-ratio pour le deuxième bébé n'est plus que de 749 filles pour 1 000 garçons. Et si les deux premiers enfants sont des filles, la proportion pour le troisième baisse encore à 719 filles pour 1 000 garçons ! La même étude estime que, entre 1985 et 2005, environ un demi-million de petites Indiennes ont manqué chaque année à l'appel, soit un total de 10 millions d'individus sur les deux décennies. D'où l'interrogation qui figure en titre de ce billet : peut-on parler de génocide invisible des femmes en Asie, sachant que des anomalies du sex-ratio sont signalées en Chine et en Inde, mais aussi au Pakistan et au Vietnam ? C'est un sujet délicat, car certains ne se priveront pas de se saisir de cette dénonciation des avortements sélectifs pour remettre en cause le droit à l'interruption volontaire de grossesse – ce dont il n'est évidemment pas question ici. Autre obstacle : ce détournement misogyne de l'IVG est un processus silencieux qui joue sur le long terme ; il ne se manifeste pas brusquement ni de manière spectaculaire, et les médias, faute d'actualité brûlante, ont donc du mal à s'en emparer.

Pour finir, je voudrais signaler que ce phénomène fait des ricochets ailleurs qu'en Asie, tout d'abord par le biais des communautés expatriées qui continuent, au moins pour un temps, de privilégier une descendance masculine. Ainsi, un sex-ratio anormal chez les enfants nés de parents indiens vivant en Angleterre et au Pays de Galles a-t-il été mis en évidence dans une étude parue en 2007. Au début du mois de mai, The Economist a relevé une autre étude montrant le même genre de phénomène, cette fois dans la province canadienne de l'Ontario, dans des familles venant d'Asie du Sud et du Sud-Est.

Enfin, certains pays d'Europe succombent aux préjugés anti-filles et pratiquent les avortements sélectifs y afférent. Le signal d'alarme a été tiré il y a quelques mois, en octobre 2011, par l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, qui a adopté une résolution intitulée "La sélection prénatale en fonction du sexe". On y lit notamment qu'"au cours des dernières années, l’écart par rapport au sex-ratio naturel à la naissance a atteint des proportions inquiétantes dans plusieurs Etats membres du Conseil de l’Europe. C’est notamment le cas de l’Albanie, de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan - où le taux actuel est de 112 garçons pour 100 filles -, et de la Géorgie - où il est de 111 garçons pour 100 filles. (...) L’Assemblée souhaite attirer l’attention des Etats membres du Conseil de l’Europe sur les conséquences sociales de la sélection prénatale en fonction du sexe, notamment sur les déséquilibres démographiques susceptibles de créer des difficultés pour les hommes dans la recherche d’une épouse, de mener à des violations graves des droits de l’homme telles que la prostitution forcée et la traite à des fins de mariage ou d’exploitation sexuelle, et de contribuer à une montée de la criminalité et des troubles sociaux."

http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2012/06/03/y-a-t-il-un-genocide-invisible-des-femmes-en-asie/

vendredi 1 juin 2012

Conversation de couloir

Allan m'explique qu'il y a un problème d'obésité en France parce que les femmes ne prennent plus le temps de faire la cuisine, je souris et je lui reponds ¨ah ? C'est donc pour cela que l'on retrouve autant d'hommes celibataires morts de faim.¨...mais qu'est ce que je fais dans ce couloir ???

La théorie du cygne noir

J'adore cette théorie que j'ai decouvert avec le crack financier de 2008 et la faillite de Lehman.
En quelques mots, parler d'un cygne noir, c'est evoquer un evenement à la probabilité tellement faible, qu'elle en serait négligeable, mais si cet evenement se réalise, il provoquera un changement sans commune mesure, une forme d'apocalypse.

Cela recouvre quelque part les notions de savoir inductif, contre la capacité à voir les choses différentes, la loi des grands nombres ou théorie de Gauss contre le cygne noir.

"Un cygne noir est l'illustration d'un biais cognitif. Si on ne croise et n'observe que des cygnes blancs, on aura vite fait de déduire par erreur que tous les cygnes sont blancs. C'est ce qu'ont longtemps cru les Européens avant de faire la découverte de l'existence des cygnes noirs en Australie. En réalité, seule l'observation de tous les cygnes existants pourrait nous donner la confirmation que ceux-ci sont bien toujours blancs. Cependant, prendre le temps et les moyens d'observer tous les cygnes de la Terre avant de confirmer qu'ils sont tous blancs n'est pas envisageable. Il paraît préférable de faire la supposition hâtive qu'ils sont blancs, dans l'attente de voir la théorie infirmée par l'observation d'un cygne d'une autre couleur. Ainsi construisons-nous des raisonnements à partir d'informations incomplètes, ce qui nous conduit à aboutir à des certitudes erronées.
Paradoxalement, plus nous accumulons d'informations sujettes à ce biais, plus nous sommes susceptibles de voir ces informations infirmées par l'apparition d'un « cygne noir » totalement imprévisible. Dès lors, toute prévision du futur et projection de probabilités apparaissent comme une supercherie, et ne font que renforcer l'impact de ces « cygnes noirs ».
Nassim Nicholas Taleb, dans Le Cygne Noir, prend pour illustrer son propos l'exemple d'une dinde que l'on nourrit chaque jour de son existence dans le but de la manger à Thanksgiving ou Noël. Du point de vue de la dinde, l'idée qu'elle se fait de la vie peut se résumer à « on va me nourrir tous les jours jusqu'à ma mort naturelle, et cela ne changera jamais ». Chaque jour qui passe semble confirmer ce point de vue, son exécution imprévisible la veille de la fête constituant pour elle un « cygne noir »."

http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_du_cygne_noir