dimanche 29 décembre 2013

On ne fait jamais d'omelette sans casser d'oeufs

On ne fait jamais d'omelette sans casser d'oeufs

Entre chiites et sunnites


Lorsque l’on évoque le Proche et le Moyen-Orient, ces mots reviennent sans cesse. La Ligue arabe est composée essentiellement de pays sunnites, l’Iran est la grande puissance chiite, le clan de Bachar el-Assad représente la minorité alaouite de Syrie…

 Quelles sont les différences entre ces branches de l’islam ? Petit tour d’horizon.

1. Entre chiites et sunnites un… schisme en 632
Tant que le prophète Mahomet est en vie, l’islam ne forme qu’un seul et même courant. En 632, à sa mort, des divergences de vue apparaissent.
Les chiites et les sunnites ne lui reconnaissent pas le même successeur. Ceux qui choisissent Ali, gendre du prophète, deviendront les chiites, tandis que ceux, majoritaires, qui préfèrent suivre Abou Bakr, compagnon de Mahomet, deviendront les sunnites.

2. Une organisation du clergé très différente
Les chiites reconnaissent 12 imams, réputés infaillibles dans l’interprétation du Coran. Parmi ces 12 imams se trouvent les deux fils d’Ali. Les chiites croient que le douzième imam reviendra à la fin des temps pour juger les hommes.
Pour les chiites, le Coran est une œuvre humaine, alors que pour les sunnites il a un caractère divin. Au-delà du Coran, les sunnites sont également fidèles à la "sunna", les faits et gestes de Mahomet. À travers la sunna, les sunnites tentent d'imiter le Prophète. Ils considèrent que l'Histoire est prédéterminée, alors que les chiites accordent plus d'importance à la liberté individuelle.
Le chiisme se distingue également du sunnisme par l’existence d’un clergé très hiérarchisé. Alors que les sunnites acceptent que l’autorité politique et religieuse soit fondue dans une même personne (comme au Maroc où le roi est commandeur des croyants), chez les chiites le pouvoir politique doit compter avec le pouvoir, distinct, des autorités religieuses (les ayatollahs en Iran, par exemple).

http://quoi.info/actualite-international/2011/12/06/chiites-sunnites-alaouites-druzes-faites-vous-la-difference-118514/

lundi 23 décembre 2013

Comment rompre ?

Je suis fatiguée et je n'ai toujours pas réussi a placer les mots, a caler les choses. Elle ne veut pas entendre et botte en touche et moi j'essaye d'exprimer cela le plus clairement possible, mais aussi de la manière la plus soft et c'est ça qui ne va pas.

jeudi 12 décembre 2013

Citation du jour

Tous ceux qui errent ne sont pas perdus

Comment rompre ?


Une rupture n’est jamais facile surtout si l'autre, loin de partager cette perspective, refuse de voir la réalité en face : l’histoire que vous viviez atteint ses limites et l’heure des bilans a sonné. Pour vous, il est temps de tourner la page. Dans ces circonstances, il est difficile de ne pas faire de mal à l’autre. Pourtant, votre décision est prise, vous êtes sûr(e) de ce que vous ressentez vis-à-vis de votre relation, de votre partenaire. Comment lui faire comprendre et lui redire de manière claire et précise que c’est fini ? Love Intelligence vous guide dans ce moment délicat de la rupture et de ses suites : comment lui faire entendre raison ?

Comment s’y prendre ?
Eviter le face-à-face peut être une solution de facilité, le téléphone et le courrier sont a priori un moyen d’éviter les esclandres, les cris, les pleurs... Néanmoins il y a de fortes chances que l’autre soit frustré(e) et que la rupture ne soit pas véritablement réglée. Un goût d'inachevé qui donnera à votre futur(e) ex l’occasion de vouloir vous revoir et de demander indéfiniment des comptes… Si vous souhaitez que les choses soient claires, sans qu’aucune ambiguïté ne puisse altérer votre décision de rompre, le face-à-face reste donc la seule issue pour une rupture « en bonne et due forme. »

Choisissez le bon moment
Il est essentiel de prendre le temps de bien choisir l'opportunité qui va vous permettre de discuter de manière claire et précise. Evitez lez situations qui risquent d’occasionner des tensions supplémentaires comme juste après une dispute par exemple. En effet, votre partenaire peut mettre en doute votre décision de rompre car il/elle se dit qu’elle est prise sous le coup de la colère, ce qui lui permettra toujours de revenir à la charge et de vous convaincre de revenir… Privilégiez donc les moments de calme, et de tranquillité pour que votre message passe dans les meilleures conditions.

Le lieu propice
Evitez également les lieux chargés émotionnellement par votre histoire tels que votre premier lieu de rendez-vous, celui de votre premier baiser ou encore l'appartement. En somme tout endroit imprégné par des émotions ou des souvenirs communs. Afin que la communication ne soit pas interférée par des "éléments perturbateurs » choisissez un endroit neutre, pour donner une impression de rituel solennel : le parc, le restaurant ou le café sont ainsi autant de lieux adaptés car ils obligent à une réaction contrôlée et empêchent ainsi de verser dans l’aspect « dramatique » que peut susciter la rupture chez l’autre

Sachez dire stop !
Souvent, la personne qui prend l’initiative de rompre craint de froisser son/sa partenaire, au lieu d’en parler clairement elle tente donc d’envoyer des signaux plus ou moins explicites : « moins se voir » par exemple, ou encore en affichant une attitude distante et moins complice… Erreur : plus vous laissez traîner les choses, plus tout cela risque de devenir pénible pour tous les deux. Aussi préparez-vous psychologiquement à être ferme dans la manière d’aborder votre rupture et à être le plus concis possible. En étant direct(e), vous ne permettez pas à l’autre de se positionner dans une attitude qui laisse à penser que tout n’est pas fini, qu’il lui reste encore une chance de vous récupérer et peut-être de repartir à zéro. Aussi à moins que ce ne soit évidemment votre intention, sachez dire Stop , soyez franc(he) , dites lui que vous n'êtes plus amoureux(se) d’elle/ de lui, en la regardant dans les yeux.
• Erreur n°1
Surtout ne vous culpabilisez pas en lançant un « je ne te mérite pas ». Au mieux vous laissez transparaitre à l’autre que ce choix est difficile pour vous. Mais restez ferme sinon l’autre en profitera pour tenter de « recoller les morceaux » . Bref, Au risque de le/la bousculer, en affichant clairement votre décision vous avez ainsi plus de chance de couper définitivement les ponts.
• Erreur n°2
L’erreur n°2 consiste à prendre sur soi la rupture et montrer à l’autre qu’il/elle n’est pas en cause : exemple « je ne suis pas prêt en ce moment », « tu n’as rien à voir avec cette rupture, c’est moi qui suis pas bien. » Naturellement, on veut préserver l’autre et son estime de lui-même, mais, malgré tout, il faut lui faire comprendre que vous n’avez plus de sentiments, que vous avez tourné la page. Vous lui demandez de respecter ce besoin de silence et de distance.

Evitez le « service après-vente »
Il n’est pas toujours facile d’assumer complètement la séparation quand bien même vous l’avez décidé en toute connaissance de cause. En effet, de votre histoire vous avez gardé des reflexes, des gestes tendres qu'il faudra perdre, de bon moments qu’il faudra reléguer dans le domaine du passé... C’est notamment dans cette période de phase dite « intermédiaire » que l’autre encore fort(e) de son ascendance sur vous tente de « jouer ses dernières cartes » soit en invoquant un chantage affectif, soit en voulant « rester amis. » Or, y en cédant, dans un moment de faiblesse ou par culpabilité, vous risquez d’entretenir une ambigüité qui aura pour conséquence de bâcler la rupture... Cesser de se voir pendant une certaine période est alors souvent un passage obligé pour instaurer des frontières claires et prendre du recul, pour éviter que la relation ne continue dans un autre registre...
L'amour se traduit par des symptômes de manque lorsque l'être cher est absent. Il est donc plus normal qu’une séparation soit vécue difficilement, plus précisément si l’autre ne s’y était pas préparé. Par ailleurs, il arrive que celui/celle qui rompt se sente coupable vis-à-vis de la personne quittée ; cependant ne perdez pas de vue votre objectif, en finir avec cette relation sans faire perdre de temps à votre ex non plus. Pour que la séparation soit effective il est nécessaire d’être franc et direct, dans ses paroles, ses attitudes envers son partenaire ainsi que dans sa prise de décision. Parce qu’elle/il garde l'espoir de vous récupérer, votre ami (e)va sans doute tout mettre en œuvre pour vous culpabiliser, vous retenir. Dans ces circonstances sachez rester ferme, vous évitez ainsi que la rupture ne s’éternise et pouvez enfin tourner la page définitivement.

http://www.femmeactuelle.fr/amour/coaching-amoureux/comment-rompre-definitivement-avec-une-personne-envahissante-02290/(page)/6

mercredi 20 novembre 2013

Il fait nuit

Il fait nuit au propre et au figuré, et il n'y a personne pour discuter, 4h00 du matin, et cela ne va pas.
Je crois que je suis trop gentille, il faut que j'arrive a ne pas avoir ce complexe du "je veux être sympa et fair play", cela ne fait que me polluer.
Apprendre à dire non "Non, non, non, non, Non, no "
Pourquoi est ce si compliqué, je sais le faire dans ma vie professionnelle, alors pourquoi est ce que cela semble si compliqué dans ma vie privé


lundi 11 novembre 2013

J'ai changé ma vie pour le meilleur

J'ai changé ma vie pour le meilleur, pris de gros risques, à tous les niveaux, essayer de casser les murs que l'on se construit au fil des années, réouvrir vers les autres et pourtant aujourd'hui, même si je ne regrette pas cette vie passée, la nouvelle ne me va pas, je crois que l'on a tendance a reproduire les situations, et aujourd'hui la situation me pollue a nouveau, a tel point, que mon niveau de stress est trés haut, mon enthousiasme très bas, tout comme mon envie de faire les choses, je vais peut être aller discuter avec un psy, pour casser ce cercle et faire sortir ces angoisses que j'ai parfois et cette impression d'être seule, même quand il y a du monde. Il y a forcément une sortie au bout du tunnel


mardi 22 octobre 2013

Aimer ne suffit pas toujours

Hier, elle m'a dit à nouveau ce qu'elle m'avait déjà dit, si cette relation ne te va parfaitement bien, si quelque chose cloche et te fais péter les plombs comme tu peux parfois péter les plombs, ce n'est pas bon. Il faut que tu prennes la bonne décision et que tu la quittes.
Moi, je lui dit, je l'aime, j'ai des sentiments, mais il y a tout ca qui ne va pas, et que je n'arrive pas a faire bouger.
D'ou est ce que cela part ? le fond du fond, d'un énorme manque de confiance, du fait que je regarde le monde de manière sarcastique, que même si je manage de l'enthousiasme et du dynamisme, du peps, et de l'entrain pour les choses, j'ai du mal à y croire.
Que cette femme magnifique m'aime, c'est ça que j'ai du mal à croire, alors je me raccroche a tout le reste, pour me dire, non elle est avec moi, pour l'argent, le confort, la facilité...mais pas vraiment pour moi.
Tcho, il faut que je rebosse la confiance, la confiance en moi
"je crois en moi et en mon succès, je porte en moi le triomphe, je crois en moi et en mon succés, je porte en moi le triomphe, je crois en moi et en mon succès, je porte en moi le triomphe,"

Quoi qu'il arrive, Christine a raison, ne pas se laisser polluer, garder le cap, n'accepte rien qui te pollue et dis tout ce qui ne te vas pas, sois toi même, le plus important c'est que tu sois bien, bien dans ta tête, bien dans ton coeur, préserves cela a tout prix


vendredi 11 octobre 2013

J'aurai tellement souhaité que ce soit Malala qui remporte le prix Nobel de la paix

J'aurai tellement souhaité que ce soit Malala qui remporte le prix Nobel de la paix. Ce nouveau choix du comité est un nouveau non sens. Je suis complètement d'accord avec l'article ci dessous

http://www.europe1.fr/International/Il-n-y-a-plus-de-prix-Nobel-de-la-paix-1671787/

Le prix Nobel de littérature est par contre, un excellent choix. Je ne connaissais pas cette auteur Canadienne, elle est formidable, je suis entrain de lire son dernier livre "trop de bonheur", il s'agit d"une compilation de nouvelles, c'est tellement bien écrit que même si le sujet n'est pas intéressant, cela se lit avec plaisir.


mercredi 21 août 2013

Nouvelle vie

Je n'arrivais plus a vivre dans ma vie, j'ai tout changé. Je crois que j'ai fais les bons choix, parce que tu n'as qu'une vie. Je ne suis pourtant pas certaine d'avoir trouvé la ou je veux être, la ou je serai bien. J'ai tellement de doutes et de peur de repartir pour les mêmes galères 

lundi 27 mai 2013

Feel down

Feel down, je suis déçue, pas par les changements que j'ai fait dans ma vie, mais par les nouveautés :)

samedi 25 mai 2013

Rama Burshtein : Ce tournage était potentiellement dangereux pour une femme.


Le premier film sur le monde ultraorthodoxe réalisé par une cinéaste ultrareligieuse. Rencontre.
Le monde entier a découvert Rama Burshtein lors de la présentation du « Coeur a ses raisons » lors de la dernière Mostra de Venise. Son premier long-métrage raconte l’histoire de Shira, une jeune femme de la communauté hassidique de Tel-Aviv qui, à la suite du décès de sa sœur, se voit proposer d’épouser son beau-frère endeuillé. Le premier film sur le monde ultraorthodoxe réalisé par une cinéaste ultrareligieuse. Rencontre.
L’idée du film vous est venue voilà six ans quand vous entendez parler d’un projet de mariage arrangé entre une jeune fille et l’époux de sa sœur défunte.
Rama Burshtein. Après avoir pris connaissance de ce fait-divers, j’ai décidé d’interviewer des jeunes femmes ayant vécu une expérience similaire, pour comprendre la nature de leurs sentiments. Avaient-elles agi par amour, par devoir ? Je n’arrivais pas à saisir comment leur famille pouvait passer du deuil à ce projet de mariage arrangé. La chose m’est apparue moins dramatique par la suite. Si la religion s’approche de la vérité, elle doit apporter des réponses. Agir par obligation, cela n’élève pas sur le plan religieux. Ma Torah, c’est la passion, et l’amour que l’on peut éprouver pour Dieu est lié à celui que l’on ressent pour les êtres humains.
Le titre français du film, « Le cœur a ses raisons », rappelle celui d’un roman de Jane Austen.
Jane Austen est une référence : elle a une façon unique d’utiliser l’intensité dramatique d’un huis clos pour dépeindre une passion. Toutefois, mon inspiration s’ancre dans la réalité. Au travers du personnage de Shira, j’ai essayé de faire le portrait de la pureté… Une jeune femme qui n’a jamais connu l’amour et se retrouve confrontée à ses sentiments.
Vous êtes revenue à la religion à 25 ans passés. Avez-vous eu envie de rendre justice à votre communauté ?
Je ne suis pas à l’aise dans le rôle de porte-drapeau. Mais il m’a semblé que le temps était venu de faire entendre une autre voix. Celle d’une cinéaste qui puisse raconter de l’intérieur une histoire qui concerne la communauté ultraorthodoxe. Il ne s’agit pas d’une société fermée ou secrète comme on le croit souvent. Récemment, une exposition sur les hassidim a fait un tabac au Musée d’Israel de Jérusalem. La curatrice a su gagner la confiance de ce milieu qui lui a ouvert ses portes…
Contrairement aux idées qui circulent sur la société ultraorthodoxe, vous montrez des femmes aux pouvoirs très forts.
Dans cet univers, l’époux est le roi, mais il ne porte pas forcément une couronne. Je montre que la femme a le pouvoir. Mais il ne s’agit pas d’une femme qui cherche à être l’égal de l’homme. Elle reste féminine et adopte un profil bas. A l’image du personnage de la tante Hanna, une femme sans bras, qui exerce une immense influence…
Le film est rythmé par les rituels juifs.
Quand je suis retournée à la religion, il m’est apparu qu’être juif relève de cette capacité à passer sans transition de la joie à la tristesse. Je voulais mettre à l’écran ce type de rythme. Dans le film, on dit « Mazal tov ! » à la famille endeuillée qui vient de célébrer une circoncision. L’histoire commence pendant la fête de Pourim qui associe plusieurs commandements : donner aux nécessiteux et connaître l’ébriété. Tout cela est très mélangé et cela me va bien. Je suis une personne extrême. La religion, c’est mon tempo.
Vous avez demandé l’autorisation à votre rabbin de réaliser ce film. Et vous vous êtes organisée pendant le tournage pour ne jamais rester seule en présence d’un homme.
J’ai plutôt requis sa bénédiction. Ce tournage était une expérience potentiellement dangereuse pour une femme. On n’a pas écrit de livres là-dessus : respecter la halakha [la loi juive, NDLR]pendant un tournage ! Au final, tout s’est passé merveilleusement bien.
Comment le film a-t-il été accueilli en Israël ?
C’est l’autre aspect du miracle. Bien qu’ils ne fréquentent pas les salles de cinéma qui rassemblent un public mixte, les ultraorthodoxes ont été nombreux à le voir et à l’apprécier. Le film ne leur était pourtant pas destiné. En outre, ce long-métrage a totalisé plus de 300 000 entrées depuis sa sortie en octobre, l’un des meilleurs scores du cinéma national de ces dix dernières années. Et pourtant, à ma demande, il n’a pas été projeté durant le shabbat. Mais cela n’a pas eu d’impact sur le box-office !
Repères
1967. Naissance à New York dans une famille laïque.
1994. Etudie à l’école de cinéma Sam Spiegel de Jérusalem et revient à la religion.
2012. Prix de la meilleure interprétation féminine à Hadas Yaron à la Mostra de Venise pour « Le cœur a ses raisons ».
 
http://cinema.nouvelobs.com/articles/25345-interviews-rama-burshtein-ce-tournage-etait-potentiellement-dangereux-pour-une-femme

Et Nate Silver, saint patron des "nerds", créa le data


Il n'est pas encore là que l'assemblée se tait déjà. Dans une atmosphère quasi religieuse, les quelque 250 Londoniens sagement assis face à l'estrade attendent l'arrivée de l'oracle américain, en silence. Démarche un peu gauche et sourire bon enfant, Nate Silver, le saint patron des "nerds" (le sobriquet désigne les obsessionnels du chiffre et des nouvelles technologies), apparaît enfin, avec quelques minutes de retard.
Il est là, costume gris et lunettes rectangles, avec des airs d'oiseau tombé du nid, face aux mines imprégnées de ses fidèles, aussi sûr de ses algorithmes que de son aura. Des mois avant le scrutin présidentiel américain du 6 novembre 2012, il annonçait une confortable victoire de Barack Obama. Faisant ainsi mentir les analystes et autres experts qui pronostiquaient un vote serré. Quelques autres ont, eux aussi, prévu l'élection du candidat démocrate, mais aucun n'a annoncé des résultats exacts dans la totalité des cinquante Etats américains.
UNE MANNE CONSIDÉRABLE
Propulsé au rang de star, ce statisticien de 35 ans, blogueur vedette du New YorkTimes, donnerait presque un coup de vieux à ses – plus – jeunes comparses monomaniaques, nerds à l'ancienne, retranchés derrière leurs écrans d'ordinateur, ne sachant communiquer qu'avec leur machine. C'est un nerd dernière génération, de ceux qui ne craignent ni les projecteurs ni les lazzis, de ceux qui se montrent et qui s'expriment. Et il parle, Nate Silver. Beaucoup.
Ce jour-là, à Londres, il est venu faire la promotion de son livre, The Signal and the Noise ("Le Signal et le Bruit", paru aux Etats-Unis en septembre 2012). Dans la liste des best-sellers des œuvres non romanesques du New York Times et du siteAmazon à sa sortie, il est aujourd'hui traduit dans le monde entier, de l'Angleterre à la Chine, en passant par le Japon, l'Allemagne et l'Italie. Sauf en France. "Il n'est pas étonnant que l'Hexagone n'ait pas traduit son œuvre, estime Stéphane Rozès,conseiller politique, président de Cap. Si la France est une grande consommatrice de sondages, l'idée même qu'un statisticien puisse annoncer en amont le résultat de l'élection est baroque et attentatoire à l'imaginaire politique français."
C'est sa cinquième conférence de la semaine. Silver connaît bien son auditoire. Un public majoritairement jeune qui ne jure que par le "big data" (volumes massifs de données) et rêve d'en maîtriser les rouages. A l'instar de Peter, jeune entrepreneur qui vient de créer sa société, dans les télécoms, et veut toutapprendre de la méthode Silver pour garantir le succès de sa nouvelle affaire. Il ne connaît pourtant rien au big data, il a fait des études de commerce, mais il sait tout des exploits de l'orateur du jour et veut sa part de savoir"Si j'arrive à apprendrequoi faire de toute la masse d'informations disponibles, je mets toutes les chances de mon côté pour proposer les bons produits aux bons clients au juste prix",explique-t-il.
Il a du pain sur la planche. Messages sur les sites des médias, des réseaux sociaux, images numériques et vidéos publiées sur Internet, transactions en ligne, géolocalisation... "Chaque jour, selon IBM, 2,5 trillions d'octets de données sont générés, rappelle Nate Silver. 90 % des données dans le monde ont été créées au cours des deux dernières années seulement." Mais ne sait pas les traiter et entirer bénéfice qui veut. Industriels, partis politiques, agences de publicité, grandes enseignes... Tous cherchent à les exploiter.
La manne est considérable: selon une étude du Boston Consulting Group, la valorisation de ces informations pèsera 1 000 milliards d'euros en Europe d'ici à 2020, soit 8 % du PIB du Vieux Continent. "C'est une science délicate, il ne suffit pas d'entrer quelques chiffres dans un ordinateur pour obtenir une formule magique, insiste Nate. Avec le développement du big data se multiplient également les analyses erronées, les graphiques approximatifs, les études faussées..." Lui ne s'est pas trompé. Il a capté "le signal" (la vérité) malgré "le bruit" (tout ce qui en détourne). Car Nate Silver est un garçon sérieux, qui traite de sujets sérieux (la politique et le sport principalement), manie des outils sérieux (mathématiques, statistiques...), tout en redoublant d'efforts pour ne pas se prendre au sérieux."D'autres ont des modèles similaires au mien, mais tout est dans la façon dontvous l'expliquez aux gens", analyse-t-il.
Il parle un langage simple, étaie ses démonstrations d'exemples à la portée de tous (météo, Wall Street, poker...), ponctue ses interventions de traits d'humour et ne cesse de marteler : "Je n'ai rien fait d'exceptionnel." Barack Obama n'est pas de cet avis. Le 9 mars dernier, au cours du traditionnel dîner du Gridiron à Washington, le président a suscité l'hilarité de l'assemblée en déclarant : "Vous avez remarqué l'absence ce soir d'une personne importante dans ma vie, qui m'a toujours soutenu et m'a donné espoir même lorsque les choses paraissaient sombres. Ce soir, je veux remercier publiquement mon rocher, mon pilier. Merci, Nate Silver." Même lorsque le candidat républicain Mitt Romney a remporté le premier débat télévisé et que les sondages le donnaient vainqueur, le statisticien s'en est tenu à ses prévisions. Une constance qui lui a valu l'ire des conservateurs, des accusations de parti pris et les moqueries des analystes politiques, furieux de se faire contredire et voler la vedette par un statisticien biberonné au base-ball.
DISEUR DE BONNE AVENTURE
Le jeune homme n'en est pas à son premier algorithme.  Son père, professeur desciences politiques, l'a décrit au New York Times comme un petit prodige"fanatique des nombres", capable de faire des multiplications à deux chiffres dès la maternelle. Originaire d'une petite ville universitaire du Michigan, East Lansing, il crée sa première "formule" en cinquième, "une catastrophe" dit-il en souriant. Fan de base-ball – "je savais bien que je ne serai jamais un grand joueur" – le modèle était censé prévoir les chances de gagner des équipes.
Quelques années plus tard, il remet ça. Son diplôme d'économie en poche, il passe une longue période "d'ennui" dans le cabinet de consultants KPMG avant de se (re)lancer dans la sabermétrie (la statistique appliquée au base-ball) et de créer Pecota, un logiciel capable de prédire les performances des joueurs et des équipes de la première ligue américaine. Une discipline rendue célèbre grâce au film Le Stratège, avec Brad Pitt, sorti en 2011, qui raconte l'histoire (vraie) dumanager de l'équipe des Oakland Athletics, Billy Beane, qui, avec son assistant, s'adosse aux statistiques pour sélectionner ses joueurs, décider de leur position sur le terrain et concurrencer les grandes franchises.
Joueur de poker semi-professionnel (pendant plusieurs années, il a gagné sa vie aux tables de jeu), Nate Silver décide d'entrer dans l'arène politique en 2007. Sous le pseudonyme de Poblano, il publie en ligne des prévisions sur l'élection présidentielle de 2008, qu'il nourrit avec les milliers de sondages réalisés aux Etats-Unis. Une envie née "d'une frustration personnelle, explique-t-il. Le commentaire politique aux Etats-Unis est très pauvre, la plupart des émissions d'information sont en réalité du divertissement. Souvent dans une campagne, il ne se passe rien, mais comme ils veulent à tout prix raconter quelque chose, alors ils brodent, fabriquent des informations et pensent qu'être expert cela signifie "donner des réponses définitives"".
Nate Silver, lui, n'affirme jamais rien de définitif. Son créneau, ce sont les probabilités : "Il y a 80 % de chances qu'Obama remporte l'élection." "Les 20 % représentent la dose d'incertitude inhérente à la réalité, insiste-t-il. Ce qui exaspère les experts." Et renouvelle le genre du commentaire politique. En prédisant en 2008 les résultats du scrutin présidentiel dans 49 Etats sur 50, il sort de l'ombre. L'année suivante, il figure dans la liste des 100 personnes les plus influentes du monde dressée par le magazine Time. Cette année, le sans-faute lui vaut deprendre la tête du palmarès 2013 des "100 personnes les plus créatives du monde des affaires" du magazine Fast Company. Le plaçant ainsi directement dans la lignée des "nerds qui conquièrent le monde".
"Sans le vouloir, je suis un peu devenu le porte-parole des nerds, confie-t-il.J'incarne le data geek qui s'oppose aux soi-disant experts." Son blog,FiveThirtyEight (Cinq cent trente-huit, en référence au nombre de grands électeurs du collège électoral américain), hébergé par le New York Times depuis 2010, est l'un des plus suivis de la politique américaine : 20 % des lecteurs internautes du quotidien consultent ses prévisions. Courtisé par les entreprises, les équipes de sport et certains candidats, il refuse toutes les propositions, y compris celles émanant des formations politiques. "Je me vois comme un outsider et je refuse defaire partie d'un monde immoral qui passe son temps à manipuler le public."
Même Hollywood lui fait les yeux doux. "L'industrie de cinéma est obsédée par l'idée de savoir quel film va marcher", commente-t-il. S'il s'amuse à quelques prévisions "hors champ", tel que les gagnants des Oscars, il s'en tient à la politique. Du moins pour les quatre prochaines années. "Je compte créer un jour ma propre société et élargir mes prévisions à d'autres domaines", annonce-t-il.
Le jeune homme n'a pas fini d'affronter l'ire de ses détracteurs et autres sceptiques. Comme Jonathan, professeur de marketing de l'université de Westminster, dans l'assemblée, ce jour-là, à Londres. Gigotant sur sa chaise, il pousse régulièrement des soupirs d'exaspération. "Ce type n'est qu'une imposture, une mode, peste-t-il. Depuis toujours, nous voulons trouver quelqu'un capable de prédire le futur, mais ce n'est pas lui, tout ce qu'il fait c'est donner des probabilités."
Nate Silver n'a jamais affirmé le contraire. Si on le prend régulièrement – et à tort – pour un diseur de bonne aventure, c'est contre son gré. Propulsé pape du big data, intronisé "Seigneur et dieu de l'algorithme", présenté comme "l'homme capable de deviner l'avenir" et "star de la pop culture", on l'affuble de pouvoirs qu'il n'a jamais prétendu posséder. "Quel sera le sexe de l'enfant de Kate [Middleton]?", "Est-ce que cette fille va accepter mon invitation à dîner ?"... Des questions absurdes auxquelles il répond d'un sourire poli : "Je n'avais pas prédit mon succès."


http://www.lemonde.fr/technologies/article/2013/05/24/et-nate-crea-le-data_3415955_651865.html

samedi 4 mai 2013

Tenir le cap

Une fois, que tu as pris une décision, il faut tenir le cap en essayant de faire le moins de dégât possible, tout en gardant l'objectif en ligne.
I feel so down today, hope it'll be better tomorrow

jeudi 2 mai 2013

dimanche 28 avril 2013

Faire le bon choix

J'espère faire les bons choix. Chaque fois, que vous prenez un tournant, vous vous posez quelque part la question. Aujourd'hui c'est un peu la big question :
"qu'est ce que je veux faire ?" professionnellement parlant et personnellement parlant

La crise de la quarantaine

La premiére fois que j'ai entendu "tu traverses la crise de la quarantaine", c'était mercredi et je me suis dit "Ah oui ? ok !", mais en fait, je n'ai pas trouvé l'expression sympa.
Dans ma tête, cela revenait a dire que ce que je faisais, n'était pas le résultat d'un choix, mais une conséquence automatique d'une forme de syndrome....Et puis cette nuit n'arrivant pas à dormir comme depuis lundi, je me suis dit "allons regarder cette crise de la quarantaine" et finalement cela me plait bien, alors ok pour la crise de la quarantaine, why not ?



Un sentiment d'urgence se dessine : quarante ans! Pour bon nombre d'entre nous, indépendamment du sexe, voilà l'occasion de faire le point sur sa vie familiale, professionnelle et affective. Catastrophe ou opportunité en or? À vous de choisir!
L'éclatement du couple
Il arrive parfois que la crise de la quarantaine provoque l'éclatement du couple. Monsieur, ou madame, las de la routine qui s'est installée au fil des ans, décide d'aller voir ailleurs.
L'urgence chez la femme
La crise de la quarantaine, la plus importante de notre vie, se vit différemment chez les hommes et les femmes. Les urgences ne sont pas les mêmes pour l'un et pour l'autre. Tous ont déjà une vie professionnelle sur les rails, avec son lot de succès et de déceptions. Mais cette crise existentielle, la plus importante de votre vie mesdames, s'apparente à des montagnes russes. Tout y passe.
Une remise en question
À l'opposée des crises de la vingtaine, de la trentaine et de la cinquantaine, la crise de la quarantaine se vit différemment, surtout chez la femme. La remise en question est drastique, profonde, parfois existentielle. Le chum, la vie de famille, les rêves à réaliser, le travail, l'argent, tout y passe. C'est le moment de faire le point : qui suis-je? Suis-je heureuse en couple? Ai-je réalisé tous mes rêves, nourrit mes passions? Aurais-je assez d'argent pour la retraite? Le questionnement est profond et se traduit parfois par des chambardements majeurs : réorientation de carrière, séparation, divorce.
C'est également au cours de la crise de la quarantaine que l'alarme biologique sonne le plus fort, chez celles qui n'ont pas d'enfant. La femme sera bientôt infertile. Elle cherchera alors à combler cette absence, souvent perçue comme un vide.
Un impact sur le corps
Généralement, c'est au cours de la crise de la quarantaine que la femme prend conscience du passage des ans et de ses impacts sur son corps. Les cuisses ramollissent, les seins commencent à tomber. La résistance physique diminue lentement, au point où elle ne se sent plus capable d'accomplir les mêmes tâches qu'auparavant.  Finies les courses effrénées des superwomen : le corps ne suit plus.
Les proches qui partent
Quarante ans, c'est aussi l'âge auquel les humains constatent que la vie va s'arrêter un jour. Autour d'eux, des proches décèdent, luttent contre les maladies, voient leurs capacités diminuer de façon importante, et constante.
Le temps qui passe
Pour la femme, dont l'espérance de vie dépasse les 82 ans, la crise de la quarantaine est aussi une bonne nouvelle. Il lui reste la moitié de sa vie devant elle. Elle aura encore quatre belles décennies pour accomplir ce qu'elle n'aura pas réussi à faire durant les quatre premières. L'occasion s'avère idéale pour renouer avec ses convictions personnelles, ses rêves. Il devient essentiel alors de redéfinir ses priorités face à l'argent, la famille, ses passions.
De grandes choses après 40 ans
De nombreuses femmes ont réalisé de grandes choses après avoir franchi le cap de la quarantaine. Elles sont devenues des chefs de file dans leur domaine, pris le crachoir devant des assemblées d'hommes subjugués par leur courage et leur détermination. Les Québécois reconnaîtront sans doute de nombreuses femmes qui ont marqué, et marquent toujours, la scène artistique, télévisuelle, la politique et le monde des affaires.
Conseils pour franchir cette étape
Mais comment franchir cette étape avec brio? Il n'y a pas de recette secrète, mais ces quelques conseils vous faciliteront la tâche.
Prenez votre temps
En mode crise existentielle, il ne sert à rien de tout précipiter. Réfléchissez, pesez les pour et les contres avant de vous engager dans une voie, quelle qu'elle soit.
Lisez
Vous trouverez, sur Internet et en librairie, des articles et des livres sur le sujet.
Écrivez
Un dressant des listes de vos insatisfactions et de vos satisfactions, vous aurez les idées plus claires. Car, vous le savez, l'écriture nous distancie souvent des interrogations qui nous habitent.
Regardez vers l'avenir
Il ne sert à rien de ressasser le passé. C'est la somme de vos expériences qui a forgé la personne que vous êtes aujourd'hui. Et ce sont ces choix de vie qui vous a amenée à ce point de votre existence.

Soyez réaliste
Il ne sert à rien de vous fixer des objectifs, de caresser des rêves qui, en fin de compte, sont irréalisables.

Allez-y pas à pas
Pour franchir cette étape, adoptez la théorie des petits pas. Faire de grandes enjambées ne servira qu'à vous épuiser et à vous faire commettre quelques erreurs que vous pourriez regretter.

Faites du ménage
Dressez un bilan de votre vie et évaluez si les résultats rencontrent vos désirs. En franchissant cette étape élément par élément, vous verrez que certains aspects de votre vie vont très bien.

Éliminez les irritants
Une fois que vous aurez bien identifié les éléments qui vous compliquent l'existence, éliminez ceux qui grugent votre énergie. Vous n'avez pas de temps à perdre en de vaines récriminations et votre énergie sera plus productive dans d'autres aspects de votre vie.

http://www.canalvie.com/vie-de-couple/articles/la-crise-de-la-quarantaine-1949/

Pas facile

Pas facile de changer sa vie, c'est dur de tenir le cap, tellement facile de se laisser aller et de surtout ne rien changer...mais tu finis par te perdre
Ne pas céder a la facilité

mardi 23 avril 2013

Quelle semaine !

Cette semaine, aujourd'hui j'ai fait mon coming out....oui, j'ai 40 ans et j'ai fais mon coming out...un peu tard ? probablement...Qu'est ce que je ressens ? Rien, un peu comme quand vous passez les choses de la colonne à faire à la colonne fait. Pas plus
Pourquoi maintenant ce besoin de clarifier les choses ?
Parce qu'hier une femme magnifique m'a dit qu'elle m'aimait, qu'elle avait envie de m'embrasser en me regardant dans les yeux, qu'elle a mis tout son coeur sur la table et que moi j'avais juste envie de la prendre dans mes bras, parce qu'elle me touche, parce que j'y suis tellement attachée, et que je n'ai pu que lui dire, que ce n'était pas possible, que je n'étais pas célibataire. Parce qu'aujourd'hui, j'ai laissé aller les choses, je vis avec quelqu'un que je n'aime plus et c'est comme pour mon coming out, je laisse faire les choses, plus facile de ne pas avoir de heurts...et donc, je l'ai laissé partir.
Qu'est ce que je ressens ? tellement de peine, mais aussi je pense l'envie de corriger cette situation

mercredi 17 avril 2013

Déçue

Je suis déçue par les gens. J'essaye d'être positive et rien que le fait de dire j'essaye résume bien le fait que cela ne soit pas possible. Amusant, j'ai voulu écrire facile et j'ai écris possible ... Je retrouve un peu de spontanéité. Cela fait du bien.

vendredi 5 avril 2013

Dormir 6 heures

Mon généraliste me conseille de dormir 6 heures pour être bien dans mes baskets ; et surtout pour ne pas avoir de problème de mémoire.
En ce moment, c'est juste impossible....il y a cet forme de réveil entre 3 heures et 4 heures du matin avec une impossibilité de se rendormir. J'ai tout essayé Melatonine, Atarax...là rien de ne marche...il faut que je calme .... peut être essayé la méditation

En cas d'absence, je ne suis pas là




















Si vous n'êtes pas là non plus, il n'y a personne

jeudi 4 avril 2013

Deuxième chance

Je ne sais pas à quoi cela sert de donner une seconde chance aux gens.
C'est tellement prévisible et décevant, rien ne change...même cause, même effet.
J'aimerai tellement être surprise.

lundi 1 avril 2013

Prendre sa vie en main

Là, je crois qu'il faut que je prenne ma vie en main. Professionnellement parlant, prendre des decisions est une chose facile pour moi, mais personnellement parlant, je dois être une truffe...je laisse pourrir une situation dans laquelle je ne me sens pas bien, qui me sclérose la tête, et qui m'empoisonne au quotidien, ce n'est pas possible. Il faut que je reprenne ma vie et ma liberté, je suis entrain de me pourrir la vie, et j'ai les clés en main pour changer. Il faut juste dire stop, bon sang, ne pas laisser aller, reprendre le cours de la route. Alllez, que diable, move on, tu peux le faire....tu as droit de te lever tous les matins, sans avoir tout ce paquet de négatif sur les epaules à gérer

lundi 18 mars 2013

.....

Sacrée semaine, sacré mois...si cela continue, sacrée année. J'enchaine les problèmes un par un, une fois la solution trouvée, il y en a un nouveau....Je suis fatiguée...mon entourage me saoule, j'aimerai tant que cela soit un peu silencieux....trop de pression, trop pas moi...je n'ai plus envie de faire semblant, je crois que je n'ai pas grandi, j'ai vieilli, je deviens sarcastique, voir cynique
J'aimerai pouvoir passer du temps avec les gens que j'apprécie.

Il faut que je reprenne les choses en main, retrouver du sens 

mercredi 20 février 2013

Jeremy Rifkin

Ses tarifs sont ceux d'une star. Mais les collectivités locales sont prêtes à dépenser beaucoup pour écouter ses conseils. Après avoir travaillé pour la ville de San Antonio, au Texas, puis pour la municipalité de Rome, conseillé les dirigeants européens Romano Prodi, José Zapatero, José Manuel Barroso ou Angela Merkel, l'économiste américain Jeremy Rifkin débarque en France avec, dans ses bagages, la promesse d'une "troisième révolution industrielle", celle de la transition énergétique.

Début octobre, la ville de Rennes, engagée dans une réflexion sur l'avenir de la métropole, lui a déroulé le tapis rouge : un séminaire avec les élus de l'agglomération et les représentants de grands groupes industriels, une conférence publique avec 800 personnes.

En Bretagne comme ailleurs, l'Américain a plaidé pour une sortie de l'économie carbonée et nucléarisée en déconcentrant la production d'électricité, en transformant chaque bâtiment en microcentrale solaire et en créant des réseaux intelligents de distribution. Coût de la prestation : 25 000 euros !

Malgré les critiques de l'opposition, la mairie défend sa démarche. "Je ne suis pas dupe, Jeremy Rifkin est aussi un homme d'affaires. Mais vu l'impact, cela n'est pas si cher", explique le directeur de la communication de Rennes, Jean de Legge. "Nous voulions un temps fort dans ce cycle de réflexion : nous allons devoir changer de modèle et il faut mobiliser la population, les élus, les services administratifs. L'intérêt de faire venir Jeremy Rifkin, c'est de sortir d'un discours sacrificiel sur le développement durable et de dessiner un horizon positif."

"PENSER AUTREMENT"

L'Américain a proposé aux élus rennais de poursuivre sa collaboration. La ville hésite, tentée par sa "capacité à penser autrement", mais rebutée par ses tarifs. Elle pourrait s'engager aux côtés d'autres partenaires. "Tout ne se passera pas comme il le promet, mais il peut nous aider à mener des ruptures fortes", estime l'élu chargé du développement durable, Bernard Poirier. "L'enjeu est considérable pour nos collectivités : atteindre l'autonomie énergétique et rendre disponible une énergie gratuite", ajoute Jean de Legge.

Dans la région Nord-Pas-de-Calais, le contrat est déjà signé. Le 14 novembre, à l'occasion du Forum mondial de l'économie responsable, devant un parterre d'élus, de chefs d'entreprise, l'économiste donnera de nouveau une conférence sur le thème "développement durable, développement rentable". Surtout, il va accompagner pendant neuf mois la collectivité pour lancer le chantier régional de la transition énergétique.

"Sa mission, c'est de produire un master plan, une démarche stratégique en matière d'énergie et de développement durable, dessiner une méthode. Il doit changer nos logiciels", explique Patrick Bonneux, chargé de mission à la région. C'est Philippe Vasseur, l'ancien ministre de l'agriculture d'Alain Juppé, en retrait de la vie politique, qui est à l'origine de l'opération. Président de la chambre de commerce et d'industrie (CCI) du Nord-Pas-de-Calais et organisateur du World Forum, il a convaincu le président socialiste de la région, Daniel Percheron, de nouer ce partenariat.

"Quand j'ai lu son livre, je me suis dit, il nous le faut ! Notre région fut au coeur de la première révolution industrielle, elle a été mise à mal par la deuxième, il faut qu'elle rebondisse sur la troisième. L'idée, c'est d'appliquer concrètement des mesures pour parvenir à la transition énergétique. Nous attendons de M. Rifkin qu'il nous aide à concevoir un nouveau schéma d'aménagement. Nous voulons des engagements à effet immédiat", assure Philippe Vasseur.

"TROISIÈME RÉVOLUTION INDUSTRIELLE"

Les grands fournisseurs d'énergie ont manifesté leur intérêt à participer au comité de pilotage. La région veut associer aux travaux les trois agglomérations et les deux départements. La facture est coquette : 360 000 euros, financés par la région et la CCI. "Jeremy Rifkin met à notre disposition une équipe de quinze personnes", assure M. Vasseur. Cette escouade ne sera pas installée à demeure, mais effectuera quelques allers-retours entre la France et les Etats-Unis.

L'américain séduit les responsables socialistes et écologistes, beaucoup moins la droite. Durant la campagne présidentielle, Nathalie Kosciusko-Morizet, alors ministre de l'écologie, avait ignoré la proposition de rencontre lancée par l'économiste en pleine tournée promotionnelle de son dernier livre.

François Hollande l'avait reçu pendant trois quarts d'heure. Arnaud Montebourg l'avait consulté très longuement. Le ministre du redressement productif se dit encore "profondément marqué" par sa théorie et a repris le titre de l'ouvrage de Jeremy Rifkin pour appeler à "la troisième révolution industrielle". L'Américain a trouvé en France un nouveau marché.

http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/11/07/jeremy-rifkin-le-gourou-vert-des-elus-locaux_1787085_3244.html

lundi 11 février 2013

大家更話

大家更話


Sarah

J'ai rencontré Sarah sur facebook, aujourd'hui elle est morte.
En fait, elle est morte, il y a 6 mois, et je l'ai appris vendredi dernier par un message d'une de ses amies sur facebook.
Cela m'a beaucoup affecté, cela peut paraître bizarre, surtout si l'on considère que je ne l'ai jamais rencontré dans la vie, que je ne l'ai jamais eu par téléphone et que je ne lui ai parlé que sur facebook...et pourtant c'est le cas, cela m'a énormément affecté

Pour mettre les choses en contexte, et peut être partir du début : J'ai un compte facebook, et un peu plus de 2000 amis, là tout le monde sourit....mais je n'utilise pas facebook pour entretenir des relations avec mes ex, mes copains de fac, anciennes relations, ou mes amis. J'utilise Facebook pour découvrir des talents en photos, sciences, art, littérature, des profils différents, des pays différents...mon fil d'actualité est une mine d'informations et d'images, mieux qu'un RSS, qui me donne de l'énergie et m'ouvre l'esprit sur des choses que je ne connais pas forcement

Je ne réponds jamais au mail d'amis que je reçois sur facebook, ou au demande de contact via le chat, je poste quelques commentaires, répond aux commentaires, accepte les demandes d'amis (qui dans mon esprit sont plus des demandes de contact),voila comment je me sers de mon facebook.

Parfois, tu ne sais pas pourquoi mais quelqu'un retient ton attention. Ce n'est pas propre à facebook, c'est pareil dans la vie de tous les jours.
Sarah est venu me chercher, nous n'avions aucun ami en commun, sans suggestion de facebook, elle n'avait que 60 amis, et n'a jamais utilisé facebook comme un biais de decouverte, mais pour discuter avec ses amis, ses vrais amis.
C'est ça qui a retenu mon attention (je ne la connaissais pas, pourquoi m'ajoutais t'elle) et puis une citation sur son facebook (de mémoire, c'était quelque chose comme "dans le milieu medical, le patient qui crie le plus fort est celui qui a le moins mal")
Cela m'a paru si vrai, je l'ai trouvé intéressante.

Nous avons discuté, rigolait, c'était la période ou j'avais mon problème du défilé des scalénes, cela m'a aidé, comme c'est facile de discuter avec elle, même si mon anglais laisse parfois à désirer, son français était impeccable. L'été dernier, nous nous sommes perdues de vue, en septembre, j'ai commencé des cours de farsi, et rencontré via facebook d'autres personnes avec qui je discute, je suis revenue une ou deux fois sur son facebook, mais elle n'y était plus...je me suis dis qu'elle avait laissé tombé sa page.

Honnêtement, j'y ai repensé une ou deux fois, jusqu'a vendredi. J'étais au tarmac, un café situé à côté de Wall Street, je jetes un oeil sur mon facebook, et j'ai un message de Lucy, qui me demande de l'ajouter dans mes amis en m'expliquant qu'elle était une amie de Sarah qui est "passed away" en aout de l'année dernière. Et moi, je me met à pleurer, la serveuse me regarde embarrassée ; et je me dis que ce n'était pas une bonne idée de checker son facebook en cours de journée.
Sarah est partie, cela va mieux, mais cela m'a touchée


mardi 5 février 2013

Parler dans une autre langue que sa langue native

Ceux qui maitrisent une seconde langue seront certainement d'accord avec moi, il est beaucoup plus facile d'être spontanée dans une langue qui n'est pas sa langue native.

Je ne l'avais jamais remarqué en Chinois, mais c'est frappant en anglais pour moi.
Il y a une sorte de poker face qui saute, le fait d'être en contrôle de ce que tu fais et de ce que tu dis qui disparait. Tu te retrouves à avoir une spontanéité qui parfois me fait peur. Parce que tu n'as pas forcément envie de raconter tout ce qui se passe dans ta tête ou tout ce que tu penses aux gens, et là les mots sortent de ma bouche plus vite que je ne le voudrais
Incroyable

Never say sorry for being honest

Never say sorry for being honest


samedi 26 janvier 2013

SAFER Act Would Create DNA Registry, Aid Law Enforcement and Victims


The Sexual Assault Forensic Evidence Registry (SAFER) Act, introduced in Congress, “will lead to testing more DNA evidence and taking more rapists off our streets, says RAINN president Scott Berkowitz. He says RAINN considers it a vital next step in the nation’s efforts to analyze DNA evidence from all open rape cases.
The SAFER Act, introduced by Reps. Caroline Maloney (D-NY) and Ted Poe (R-TX), enhances the Debbie Smith Act to create a national registry of forensic evidence from sexual assault cases. The registry will be online and accessible to the public, shedding light on the untested DNA evidence in thousands of rape cases.

Law enforcement will log up-to-date information on each rape case into SAFER, noting whether the DNA evidence has been analyzed or is awaiting testing. To protect privacy, SAFER will not include any a victim’s name or other identifying information. Victims will receive a confidential code that allows them to check on the testing status of evidence from their own case.
According to Rep. Maloney, who authored the original Debbie Smith Act, “With this legislation, we can obtain the data needed to accurately track whether a backlog exists and how bad it is —and bring the power of web-based transparency to local law enforcement. Citizens and rape victims will be able to see with a few clicks the full contours of local DNA processing status. It’s ‘Government 2.0’ applied to this most heinous of crimes: rape.”



http://www.rainn.org/news-room/news/safer-act-introduced-in-congress

mercredi 23 janvier 2013

Still I Rise.

#DrAngelou
Still I Rise.
The most inspirational speaker I have ever had the privilege of seeing. What a phenomenal woman. 
Her poem "Still I Rise" is such an inspiration to me. The phoenix logo in my watermark was inspired by this woman's legacy in poetry. 

"Be the rainbow in someone else's cloud," said Dr. Angelou tonight. 


samedi 5 janvier 2013

Sortir quelqu'un de sa tête

Nom de dieu, que c'est compliqué, cette personne est rentré dans ma tête comme ça, je la connaissais depuis quelques temps, et je ne sais pas pourquoi à un moment donné, elle est rentré dans ma tête.
C'est compliqué, je la croise plusieurs fois par semaine, nous avons une relation amicale, rien de plus et pourtant j'y pense souvent, j'ai du mal à me concentrer, cela arrive comme ça, pour un rien, à propos d'un rien. C'est dingue, il faut que je la fasse sortir de ma tête.
C'est la première fois que cela m'arrive dans ces proportions. Cela me pollue, j'ai plus de mal à être efficace, et même a être agréable avec les gens que je connais, parce que complètement inattentive et totalement désintéressée par ce que l'on me raconte. Il faut que je la sorte de ma tête, je n'ai plus 15 ans.

Faire le pour et le contre de cette relation, voir qu'il y a d'autres personnes, faire ce que j'aime, retrouver le goût de faire autre chose, et envisager un sevrage, ne plus la croiser pendant un moment.
Il faut que je fasse ça


vendredi 4 janvier 2013

So me, sometimes

So me, sometimes, never afraid to be yourself


DE LA DICTATURE À LA DÉMOCRATIE, par Gene Sharp : Le manuel d’inspiration des revolutions non-violentes


Depuis plusieurs années, la manière dont les peuples peuvent prévenir ou détruire les dictatures a été l’une de mes principales préoccupations. Elle s’est en partie nourrie d’une confiance dans l’idée que les êtres humains ne doivent pas être dominés et détruits par de tels régimes. Cette foi a été renforcée par des lectures sur l’importance de la liberté humaine, sur la nature des dictatures (d’Aristote aux analyses du totalitarisme), et sur
l’Histoire des dictatures (spécialement celle des systèmes nazis et staliniens).
Au fil des ans, j’ai eu l’occasion de connaître des gens qui ont vécu et souffert sous le joug nazi, et qui ont survécu aux camps de concentration. En Norvège, j’ai
rencontré des gens qui ont résisté aux lois fascistes et qui ont survécu, et j’ai entendu l’histoire de ceux qui ont péri.
J’ai parlé avec des juifs qui se sont échappés des griffes des nazis et avec des gens qui les y ont aidés.
Les connaissances relatives aux politiques de terreur des régimes communistes de plusieurs pays m’ont plus souvent été apportées par des livres que par des contacts personnels. La politique de terreur exercée par ces systèmes m’apparaît spécialement poignante, étant donné que ces politiques furent imposées au nom de la libération de l’oppression et de l’exploitation.
Au cours des dernières décennies, lors de visites de personnes venant de pays dictatoriaux, comme le Panama, la Pologne, le Chili, le Tibet, et la Birmanie, les réalités quotidiennes des dictatures devinrent pour moi plus prégnantes. Grâce à des Tibétains qui s’étaient battus contre l’agression de la Chine communiste, à des Russes qui avaient fait échouer le coup d’État de la ligne dure du parti en août 1991, et à des Thaïlandais qui avaient fait obstacle de manière nonviolente au retour du régime militaire, j’ai acquis de troublantes perspectives sur la nature insidieuse des dictatures.
La conscience du caractère pathétique et outrageux des brutalités, en même temps que l’admiration pour le calme héroïsme de ces hommes et de ces femmes incroyablement courageux, furent parfois renforcées par des visites sur place, là où les dangers étaient encore grands et où la défiance des peuples déterminés continuait : au Panama sous Noriega ; à Vilnius en Lituanie alors que le pays était soumis à la répression soviétique. Mais aussi à Pékin, place Tienanmen durant l’explosion festive de la liberté, jusqu’à l’entrée des premiers blindés dans cette nuit tragique ; et dans la jungle, au quartier général
de l’opposition démocratique de Manerplaw en « Birmanie libérée ».
Quelquefois, j’ai visité des lieux de combats, comme la tour de la télévision et le cimetière à Vilnius, le jardin public à Riga où des gens ont été fusillés, le centre de Ferrare au nord de l’Italie où les fascistes alignaient et abattaient les résistants, et à Manerplaw, un simple cimetière rempli de corps d’hommes morts beaucoup trop tôt.
Il est triste de réaliser que toute dictature laisse un tel sillage sur son passage.
De ces considérations et de ces expériences monte l’espoir résolu que la prévention de la tyrannie est possible, que des combats victorieux contre des dictatures peuvent être menés sans massacres mutuels massifs, que des dictatures peuvent être détruites et qu’il est même possible d’empêcher que de nouvelles ne renaissent des cendres de celles qui sont tombées.
J’ai tenté de réfléchir soigneusement aux solutions les plus efficaces pour désintégrer les dictatures au moindre coût en termes de souffrances et de vies humaines. Pour cela, j’ai, pendant plusieurs années, étudié et tiré les enseignements des dictatures, des mouvements de résistance,
des révolutions, de la pensée politique, des systèmes de gouvernement et porté une grande attention aux luttes nonviolentes réalistes.
Ce livre est le résultat. Je suis certain qu’il est loin d’être parfait. Mais peut-être offrira-t-il un guide pour assister à la réflexion et à la planification de mouvements de libération qui deviendront ainsi plus puissants et plus efficaces.
Par nécessité et par choix délibéré, cet essai est centré sur la question fondamentale : comment détruire une dictature et empêcher qu’une nouvelle ne vienne la remplacer ? Je ne suis pas compétent pour produire une analyse détaillée et des prescriptions concernant un pays en particulier. Cependant, je souhaite que cette analyse générique puisse être utile à ceux qui, malheureusement en de trop nombreux pays, ont aujourd’hui à faire face aux réalités d’une dictature. Ils pourront vérifier la validité de cette analyse pour les cas particuliers et juger dans
quelle mesure ces recommandations s’appliquent à leur combat de libération.
En écrivant cet essai, j’ai contracté plusieurs dettes de gratitude. Bruce Jenkins, mon remarquable assistant, a apporté une contribution inestimable par son identification des problèmes de contenu et de présentation, par d’incisives recommandations pour une présentation plus claire et rigoureuse des idées difficiles (spécialement sur la stratégie), pour une réorganisation structurelle et des améliorations éditoriales. Je dois aussi remercier Stephen Coady pour son assistance éditoriale. Le Dr. Christopher Kruegler et Robert Helvey ont offert des critiques et avis très importants. Le Dr. Hazel McFerson et le Dr. Patricia Parkman m’ont respectivement donné des informations sur les luttes en Afrique et en Amérique latine. Bien que mon travail ait grandement bénéficié de ces aides agréables et généreuses, ses analyses et ses conclusions restent de ma responsabilité.
Je ne prétends nulle part dans cet essai que défier des dictateurs soit une entreprise aisée et sans coûts.
Toute forme de lutte a un coût et des complications, et combattre les dictateurs fait, bien sûr, des victimes.
Cependant, mon souhait est que cette analyse incite les dirigeants de mouvements de résistance à considérer des stratégies qui augmenteront leur efficacité en réduisant les
pertes humaines.
De même, cette analyse ne doit pas être interprétée comme l’affirmation que la fin d’une dictature fait disparaître tous les autres problèmes. La chute d’un régime ne mène pas à l’utopie. En fait, elle ouvre la voie à des travaux difficiles et à des efforts soutenus pour construire une économie, des relations politiques et une société plus juste, et éradiquer les autres formes d’injustice et d’oppression. Mon espoir est que ce bref examen de la manière de désintégrer une dictature puisse être utile partout où des peuples vivent dominés et désirent être
libres.
Gene Sharp

Monster never sleep under your bed

Monster never sleep under your bed


jeudi 3 janvier 2013

mardi 1 janvier 2013

Mes bonnes résolutions 2013

Pas faux... je médite au moins deux minutes, cela fait partie de mes bonnes résolutions 2013 ;-)


18 Things You Can Do Right Now To Become a Loving, Positive Person


We live in denial of our inherent negativity for the most part, and often wonder why the world around is so mean and reckless. Unlike dogs we may not be born eternal optimists, but positivity is something that can be imbibed even if a tad forcibly; such as by trying to tweak our sense of humour, the way we react to a given situation, by being more pleasant and believing others too have a mind, and by smiling each time somebody says ‘thank you’. While positivity is a state of mind, the answer lies in our perspective. Here are 18 things you can do right now to becoming a more loving and positive person.
It’s one thing to wax eloquent on positivity, but quite another to be a positive person at heart. Despite believing to have a positive outlook, we invariably weigh the cons first. What’s more, we prefer needless sarcasm for humour, manage a wry smile when something is genuinely funny, and believe deep down that the glass is actually half empty.
18 Things To You Can Do To Change Your Outlook:
1. Have the desire: To become a positive person one must have a strong desire to be positive. And the desire will come only if you are convinced that becoming a positive person will enhance the quality of life. Positivity is like an aura, and you know you are a positive person when people start trusting you, random people become polite with you, colleagues at work respect your positive outlook and you start building rapport easily.
2. Believe in all possibilities: About what you can or cannot do. About what is possible or impossible. Don’t allow your limiting beliefs to keep you stuck in the wrong place. Spread your wings and fly! Once you realize all is possible, the doors of limitation that were closed in your mind will open be connected to all those aspects of consciousness.
3. Be realistic: Do not try to become a saint. Becoming a positive person does not mean you can never have any negative emotion or encounter any negative situation. It is the overall attitude that matters and your reaction to every experience. Don’t get bogged down by failure, and disappointed when your expectations are not met. Understand that everything is of service to you. All experiences are neutral and our perception is what creates our positive or negative outlook.
4. Experience empowerment rather than criticism: Give up your constant need to complain and criticize about those things — people, situations, events that make you unhappy, sad and depressed. Nobody can make you unhappy, no situation can make you sad or miserable unless you allow it to. When you criticize, you are passing self-judgement for something lacking in your life that you refuse to let go of. Never underestimate the power of positive thinking. For every opportunity you feel the inclination to criticize, try to think about how that specific situation is serving or benefiting others.
5. Experiment: Be a keen observer. Use everyday life incidents to see how you can manage them in a more positive manner. These will serve as perfect instances to turn your outlook more positive. For starters, contemplate how you could have better handled a situation by being less hostile and more indulgent. Come up with five ways that could have saved the day, and learn to take things at face value sometimes. Remember, your ability to trust the other person also reflects your genuineness.
6. Accept responsibility: Guilt is a trick of the mind. Accept responsibility for yourself, your life and your actions. You are response-able. You are an adult. You are account-able, meaning, with every action you take, you account for it. You chose to do it; you must accept the consequences of it and you did it all for a reason…to learn. If you continue to feel guilty, you stop learning.
7. Speech and body language: Try and make positive words a part of your daily lingo, and work on your body language in way that you come across as friendly and approachable. Look amused when something is amusing, laugh when something is funny, congratulate when credit is due, and give others a chance to narrate their side of the story. Never think you are the only interesting, knowing one around.

8. Be yourself:
 You are unique. Enjoy your uniqueness. Nobody in the world is just like you. Stop trying so hard to be something that you’re not just to make others like you. The moment you take off all your masks, the moment you accept and embrace the real you, you will find people will be drawn to you, effortlessly.
9. Company: One way to becoming positive is to seek positive company as both positivity and negativity are infectious. If the people you spend most of your time with are grumpy or have a pessimistic standpoint, you’ll find yourself inadvertently mirroring the same emotions with others. In order to inculcate positivity it is imperative that your friend circle is a positive, energetic, and a happy bunch. You’ll find yourself carrying the same positivity everywhere you go.
10. Think here and now: The past and future often set us on a path of emotional turmoil. We often assume the past looked so much better than the present and the future looks so frightening, but you have to take into consideration the fact that the present moment is all you have and all you will ever have. The past you are now longing for — the past that you are now dreaming about — was ignored by you when it was present. Stop deluding yourself. Be present in everything you do and enjoy life. After all life is a journey not a destination. Have a clear vision for the future, prepare yourself, but always be present in the now.
11. Activities: Do not remain idle and brood. Take up positive activities with others or in isolation. Share a joke, narrate a pleasant incident, take part in sporting activities, go for a run in the evening after work, have healthy sex, and you’ll find yourself bubbling with positive energy.
12. Take it easy: Everyday life is bound to give you shocks. Be prepared to minimise impact and shrug it off. For instance, you may get too hassled everyday while driving to work or trying to park your car. When you accept the fact that certain things cannot be changed, you’ll be more at ease with yourself and those around too.

13. Drop your expectations:
 Let go of any expectations of yourself that will limit your growth. If you hold high expectations for how others should behave, you will often be disappointed if they do not represent themselves in the manner you expected. It is only your expectations of people that cause you to judge them which ultimately is a judgement of yourself. Far too many people are living a life that is not theirs to live. They live their lives according to what others think is best for them, they live their lives according to what their parents think is best for them, to what their friends, their enemies and their teachers, their government and the media think is best for them. They ignore their inner voice, that inner calling. They often forget what makes them happy, what they want, what they need. You have one life — this one right now — you must live it, own it, and especially don’t let other people’s opinions distract you from your path.
14. Maintain a diary: Instead of recounting all events of the day, filter out only the positive ones and make a note of them. It could be anything trivial from your bus arriving on time, your mom cooking a delicious breakfast, to remembering to pay the bills on time. When we look for positivity in the little things that make our lives worthwhile, we leave no room for negativity. Try consciously practising this for 10 days, and at the end of day ten when you read your diary back you’ll only have memories of all the good things that happened to you.
15. Meditate: Not only does it secrete happy hormones but also creates a sense of awareness within you. You will learn to control your breathing, and by way of it, control your mind from wandering. Every time you meditate, you feel a surge of positive energy through your body that calms your nerves, soothes your mind, elevates your mood, and not to mention enhances your level of tolerance.

16. Embrace change: 
Change is good. Change will help you move from A to B. Change will help you make improvements in your life and also the lives of those around you. Follow your bliss, embrace change — don’t resist it.
17. Re-invent your need to be right: There are so many of us who can’t stand the idea of being wrong — wanting to always be right — even at the risk of ending great relationships or causing a great deal of stress and pain, for us and for others. We love to right-fight. It’s just not worth it because the state of being right is all subjective with so many layers and perspectives of truth. Whenever you feel the ‘urgent’ need to jump into a fight over who is right and who is wrong, ask yourself this question:“Would I rather be right, or would I rather be kind?” ~ Wayne Dyer.
18. Say ‘thank you’: Thank god, thank your parents, friends, and thank yourself for all the hard work you did, for everything you achieved. Saying thank you frequently makes you humble, and a humble person is seldom cynical.