dimanche 23 mars 2014

Vivre avec quelqu'un qui ronfle

Vivre avec quelqu'un qui ronfle est la pire des galères et un vrai tue l'amour
Entre fatigue et agacement

Ce qui marche, ce qui ne marche pas

Par Ludovic Chappex - Mis en ligne le 13.01.2010 à 15:16


Les techniques qui marchent...

UNE SAINE HYGIÈNE DE VIE
L’amaigrissement constitue la première règle préconisée par les médecins. Car une surcharge pondérale a pour effet d’augmenter le volume de la langue et des tissus de la gorge, bloquant le passage de l’air. Les spécialistes incriminent aussi l’alcool, dont la consommation excessive provoque un relâchement du tonus musculaire, et également le tabac, qui irrite les muqueuses. «Il n’y a pas de miracle, dans le cas d’un gros monsieur qui boit et qui fume, un changement de ses habitudes de vie aura toujours plus d’impact qu’une intervention chirurgicale», résume le Dr Philippe Kehrer, du Centre de médecine du sommeil et de l’éveil (CMSE) de Genève.

LA BONNE POSITION
Les personnes sujettes au ronflement doivent éviter de dormir sur le dos, car leur langue est alors repoussée vers l’arrière du palais, réduisant l’espace pour le passage de l’air. Pour éviter de s’assoupir dans cette position, il existe des pyjamas ou T-shirt antironflements, qui intègrent une petite balle logée dans le dos du tissu. Toutefois, le fait de changer de position peut certes soulager un ronflement léger mais ne résoudra pas les cas plus sérieux.

LA PROTHÈSE D’AVANCEMENT MANDIBULAIRE
Cet appareil dentaire permet d’avancer la mâchoire inférieure durant le sommeil et de libérer le passage de l’air. «Il s’agit d’une solution efficace, y compris pour les cas d’apnées légères à modérées», relève le Dr Raphaël Heinzer. Un tel appareil coûte de 800 à 1500 francs. Malheureusement, les assurances maladie ne le remboursent pas.

L’APPAREIL DE RESPIRATION ASSISTÉE (CPAP)
Certes très encombrant et bien peu glamour, le masque de respiration assistée (également appelé CPAP: continous positive airway pressure) a largement fait ses preuves. Ce système qui insuffle une pression d’air continue à l’intérieur de la gorge se destine essentiellement aux apnéiques. Son acquisition ou sa location est remboursée par l’assurance maladie.

L’INTERVENTION CHIRURGICALE
Lorsque le nez est obstrué, ou que la luette ou le voile du palais sont trop développés, la chirurgie peut constituer une solution. Il existe plusieurs techniques, qui vont du coup de bistouri au traitement au laser, en passant par la radiofréquence. Plutôt douloureuse, la convalescence postopératoire dure environ une semaine. L’efficacité de certaines interventions fait toutefois débat, comme l’explique Raphaël Heinzer: «Parfois le phénomène de cicatrisation complique carrément la situation initiale et peut aggraver les apnées. L’autre danger des opérations réside dans le fait de supprimer le bruit (ici en quelque sorte la pointe de l’iceberg) sans traiter la cause du mal. Souvent les apnées persistent car l’obstruction a alors lieu plus bas, derrière la langue. Un cas de figure baptisé silent killer...»

... et celles qui ne fonctionnent pas
LES SPRAYS BUCCAL ET NASAL
«Ça ne marche pas, affirme Raphaël Heinzer. De tels produits cosmétiques n’ont qu’un effet placebo. Puisque le ronflement simple n’est pas considéré comme une maladie, ces solutions ne sont pas testées ou validées scientifiquement avant leur mise sur le marché. A la longue, l’abus de spray peut même provoquer des problèmes pulmonaires.»
LES ÉCARTEURS NARINAIRES ET BANDELETTES NASALES
Ces solutions, si elles favorisent l’entrée de l’air au niveau des narines, n’agissent en aucun cas sur la cause du ronflement. Sans intérêt.
LA CANULE
«Plus proche de l’outil de torture que d’un système réellement efficace», selon Raphaël Heinzer. Ce type de prothèse, constitué d’un tube souple en silicone, s’enfonce dans la bouche pour faciliter le passage de l’air. A vos risques et périls.
LE STIMULATEUR ÉLECTRIQUE
Probablement le dispositif le plus absurde du lot. Les stimulateurs électriques de poignet, qui se portent comme une montre, détectent les ronflements et délivrent une impulsion électrique pour forcer le dormeur à changer de position. «Ce type d’appareil a surtout comme effet de perturber le sommeil. Ce n’est pas le but recherché, n’est-ce pas?», ironise le médecin.


samedi 1 mars 2014

En finir avec la répétition

Si nos histoires d’amour finissent mal, c’est parce que nous répétons indéfiniment le même scénario, inspiré par notre enfance. Identifier ce « script » inconscient peut nous aider à changer de rôle et à nous engager enfin dans une aventure différente.

http://heureux-dans-sa-vie.com/comment-arreter-definitivement-ses-schemas-de-repetition/