Toulouse, pourquoi la France est accrochée à son téléviseur depuis 2 jours ?

Le matin, quand je me léve, j'aime regarder l'actualité, avoir une tendance de ce qui se passe dans le monde, je zappe entre Euronews, Bloomberg, CNN, et la BBC.

Ce matin, sur trois de ces chaines, nous voila en direct à Toulouse dans cette fameuse rue,  ou l'on ne voir rien, si ce n'est  trois policiers en faction, et les mêmes commentaires qui tournent en boucle, on se croirait presque au 20 heures de la une, il est pourtant 6 heures du  matin.

Et cela va faire deux jours que cela dure, c'est bon, ce type a tué 7 personnes, 4 juifs, 2 musulmans et un asiatique, parce que lorsque tu ecoutes les infos, l'origine ethnique des victimes a l'air importante, moi 7 personnes ca me suffisait, quelle importance leur origine ?
Maintenant lui barricadé chez lui, avec des armes lourdes (dans un pavillon de Toulouse, ça aussi cela mériterait que l'on s'y arrête, le type se ballade avec des kalach en plein quartier bourgeois de Toulouse, et personne n'a rien vu), se fait mousser en se regardant passer en boucle a la télé avec je ne sais pas combien de types du raid, et des forces de l'ordre, devant chez lui.

Il faudrait peut être envisagé d'aller le chercher, on ne risque pas un nouveau Waco, il est tout seul, cela fait deux jours que la police lui parle, personne de bonne foi, n'ira dire que le RAID a été trop impulsif, alors ce serait pas mal de stopper ça, avant de donner des idées à des gosses desoeuvrés, qui se cherchent un idéal et qui rêveraient de faire le 20 heures.

J'ai laissé ma voiture au parking ce matin, et je suis venue à la société en métro ; dans le métro, tu avais des mômes, qui discutaient de Toulouse, ce qui les faisait rigoler, ce n'est pas qu'il est tué 7 personnes (pour reprendre leur expression "c'est un batard, il a buté 2 mus"), mais que les flics après l'avoir localisé,  soient venus le chercher à 3 heures du matin en toquant à sa porte et que lui les attendait armes lourdes à la main et que depuis 2 jours, il leur tient tête, c'est ça qui les faisait rigoler... à méditer