Je vois le visage de mon interlocutrice se figer
Mince, j'ai du oublier de sourire en lui disant (d'ailleurs chomage n'est pas forcément le bon terme, il faudrait qu'elle ait déjà travaillé sa gosse.)
Cela fait deux heures que je l'entend se plaindre sur le devenir de sa fille, qui est si fabuleuse, qu'elle ne veut pas partir travailler à l'étranger, qu'elle ne veut travailler que dans la mode, et qu'elle vit toujours chez sa mère, aucune concession, aucune intelligence des situations, et sa mére chouine dans mon bureau...je crois que mon niveau de patience vient de tomber à zéro.
"Oui, la vie est injuste, maintenant tout est dans tes mains, c'est toi qui fait la différence, donc ta fille, elle doit ouvrir son horizon, arrêter de se prendre pour un génie, rien n'est une question de diplome. Elle doit se battre pour ce qu'elle veut et montrer ce dont elle est capable, tant qu'elle n'est pas prête à cela, tu l'auras dans ton salon, c'est aussi simple."
Là j'ai souri, je sens que cela passe mieux
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